vendredi 26 novembre 2010

Tour B2, mon amour

Auteur : Pierre Bottero

Édition : Flammarion (site)

Pages : 155

Prix : 7 €

Public : 12 ans et +

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Résumé :

Tristan partage sa vie entre le collège et la rue de Vienne, notamment la tour B2, où il habite avec sa mère. Il a réussi à se faire respecter dans cette sinistre cité, dont aucun des usages ne lui est inconnu. Le jour où Clélia, avec son petit air égaré, débarque en classe de français, un sentiment étrange envahit l'adolescent. Pourquoi cette fille si différente réussit-elle à l'ébranler jusqu'au plus profond de son être ?


L'AVIS DE LA TORTIONNAIRE :


Je l'aurais jamais lu si je ne l'avais pas vu là, comme ça, juste devant moi. Et j'aurais certainement raté quelque chose.

L'histoire de Tristan et Clélia est vraiment mignonne, ça se construit petit à petit, c'est l'adolescence, les hormones travaillent mais ils n'y sont pas tout à fait préparés. Et dans le même temps, la cité ajoute la dureté qu'il faut pour ne pas que ça devienne trop gnan-gnan.
Il y a les copains, ce que Tristan doit leur montrer et ce qu'il faut qu'il leur cache. Il ne doit pas avoir de sentiments, la cité lui met clairement des bâtons dans les roues. Il y a la peur de se faire rejeter, le désir, les déceptions, la violence. Le monde machiste qui y règne m'a fait froncer les sourcils, mais on évite les clichés. Non, les jeunes ne deviennent pas tous des dealers avec le quotient émotionnel d'une moule, mais il y en a. Par exemple, l'ami de Tristan, quoique un peu dur, n'est pas celui que l'on s'imagine. C'est un garçon à deux faces, malgré ses manières et son langage.

Clélia est très attachante dès le début, mais elle m'a vite agacé par sa façon de parler et son comportement parfois trop exagérés. C'est un personnage totalement surréaliste, trop irréel, j'ai eu l'impression qu'elle était idéalisée par l'auteur. Ses tirades m'ont souvent fait hausser les sourcils. Parce que tout le monde à tendance à  adapter son vocabulaire à son interlocuteur, et on n'a l'impression que de son côté, elle ne fait aucun effort. Sauf à la fin, elle m'a surprise.
Quant à Tristan, le héros, c'est le p'tit gars paumé qui suit le mouvement mais qui va trouver la force de rester lui-même et d'assumer ce qu'il aime et ce qu'il est grâce à Clélia.

Il est clair que les envolées lyriques des deux amoureux sur la fin m'ont laissé un peu perplexe, mais c'est une histoire attachante, attendrissante, pleine d'espoir et de bons sentiments, alors que l'environnement n'y est pas forcément propice.
C'est aussi une histoire de collégiens (c'est pour ça que ça ne m'attirait pas au départ) et nul doute que ça leur plaira.

EN BREF :

C'était vraiment une lecture plaisante, mignonne, très rapide mais lumineuse, et avec une fin heureuse. Mais trop jeunesse pour moi.


JAUGE DE LA TORTIONNAIRE :

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