Hunger Games

Auteur : Suzanne Collins

Édition : Pocket Jeunesse (site)

Pages : 399

Prix : 17,90 €

Public : 15 ans et +

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Résumé :

Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.
Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène : survivre, à tout prix. Quand sa petite sœur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. A seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort.
Chez elle, survivre est comme une seconde nature...

L'AVIS DE LA TORTIONNAIRE :


Bien que je connaisse la fin de la trilogie et que je déteste ce genre de conclusion (oui, les spoilers c'est le maaaal, mais je peux pas m'en empêcher...), j'ai décidé de donner sa chance au livre quand même, en espérant que tout le reste me fera pardonner cette fin — ou peut-être qu'il me la fera voir autrement, qui sait.
Et, encore une fois, que j'ai bien fait d'écouter tout ceux qui l'encensaient ! C'est un livre vraiment puissant !

Dès le début, j'ai trouvé Katniss très antipathique, même si son comportement et son pessimisme s'explique par son vécu. C'est une héroïne très sombre et dure, tout comme le monde dans lequel elle vit. Je me suis donc sentie tout de suite beaucoup plus proche de Peeta et de Prim que de Katniss.

Katniss se porte donc volontaire à la place de sa sœur pour les jeux de la faim, et elle et Peeta , le deuxième tribut du district douze, sont emmenés au Capitole, la capitale.
Le Capitole est une ville très avancé technologiquement alors que les districts vivent quasiment comme au moyen-âge, l’écart est vraiment énorme. On assiste, à travers Katniss, aux effusions du Capitole, c'est assez extravaguant et ça rend les habitants détestables, même si certains personnages sortent du lot (Cinna, Portia, Effie ou encore Haymitch).
Mais pour les tributs, la tension monte. Les jeux approchent et il faut, pour gagner, convaincre les sponsors qu'on en vaut la peine. C'est alors l'heure des stratégies et des mensonges. Puis, les candidats sont lâchés dans l'arène.

On est pratiquement comme un spectateur malsain durant les jeux, j'étais stressée, les situations s'enchainent, et malgré le fait que je n'apprécie pas tellement Katniss, j'avais peur pour elle. Quelle tension ! J’allais de surprise en surprise avec elle. On se demande toujours qui est qui, à qui elle peut faire confiance. Pfiou ! J'ai peine à croire que j'ai réussi à le lâcher deux minutes.

Les caméras sont toujours là pour nous rappeler qu’on assiste à une émission et Katniss ne l'oublie jamais. Elle est obligée de faire attention à ce qu’elle fait ou dit, d'en jouer et de mentir. Car ce qu'elle donne à voir aux spectateurs peut convaincre les sponsors de lui offrir un cadeau qui pourrait lui permettre de survivre dans l’arène.

Au fil de la lecture, j’ai de plus en plus apprécié Katniss, elle se montre un peu plus sentimentale et moins froide que ce qu'elle paraît. Ce que le Capitole lui fait subir à elle et à d’autres la révolte, elle commence enfin à se montrer moins fataliste et veut se battre jusqu’au bout. Entre les Tributs "Carrière" (ceux qui sont élevés pour participer aux Hunger Games) et les mauvais coups des Juges pour ne pas ennuyer les spectateurs, je me suis dit que ça ne pouvait pas aller plus loin. Eh bien si, c’est de pire en pire, surtout à la fin.

Mais quelque part, le fait que tout soit sombre et violent rends les bons moments encore meilleurs, que ce soit la rencontre avec Rue (une de ses scènes m’a complètement bouleversé !) ou quand Katniss retrouve Peeta.
La romance entre Peeta et Katniss est d'ailleurs assez ambigüe car construite de toute pièce pour divertir les spectateurs et, même si on sent que Peeta est sincère, Katniss hésite encore.
Mais leurs retrouvailles font partie des rares moment ou l’on peut sourire, surtout quand Peeta nous sort un petit :

— Tu viens pour m'achever, chérie ?

J'adore !
Peeta, "le garçon des pains" comme l'appelle Katniss, est un garçon gentil, honnête, un peu sarcastique pour mon plus grand plaisir, mais c'est vraiment — avec Rue — le rayon de soleil des Hunger Games. Et si Katniss se méfie de lui et le méprise un peu, elle finira par apprendre de lui tout comme elle comprendra la colère de Gale, son meilleur ami.

EN BREF :

Bref, Hunger Games c’est : du stress, de l’action, un zeste de romance, un message fort et un livre qui ne fait pas dans la dentelle, dans la veine de Entre chiens et loups finalement. Et vous l'aurez compris, j'ai adoré !

JAUGE DE LA TORTIONNAIRE :

LA TORTIONNAIRE VOUS EN DIT PLUS...

• Ce livre est le premier tome d'une trilogie.