Envoûtement

Auteur : Carrie Jone

Édition : City (site)

Pages : 380

Prix : 17,90 €

Public : 12 ans et +

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Résumé :

Zara collectionne les phobies et les angoisses, comme les autres jeunes filles de son âge collectionnent les bâtons de rouge à lèvres. La vie n'a pas été tendre avec elle et sa mère, incapable de s'occuper d'elle, vient de l'envoyer vivre chez sa grand-mère. Zara espère pouvoir y vivre en sécurité, loin de ses peurs. Pourtant, les froides forêts de la région n'ont rien de rassurant, et d'étranges aventures attendent la jeune fille... Qui est ce garçon qui la suit partout et semble si maléfique ? Heureusement, Nick, un élève de sa classe, veille sur elle, et sa beauté ténébreuse n'est pas le moindre de ses atouts... Mais n'a-t-il pas, lui aussi, de lourds secrets ? Zara ne va pas tarder à découvrir que le danger se cache derrière les apparences... Et que les humains ne sont pas ceux que l'on imagine !

L'AVIS DE LA TORTIONNAIRE :


Honnêtement, ma lecture a plutôt mal commencé. Me retrouver directement aux prises avec une héroïne déprimée à la "Bella " m'a fortement déplu. Et le cliché de l’ado  qui vient de perdre son père et qui déménage seule dans une contrée froide et paumée où elle se retrouve petite nouvelle dans le lycée. Bof. On me l’a déjà fait. Et qu'elle soit pacifiste et fan d'Amnesty International n'améliore pas son sort. C'était too much.
Par contre, sa grand-mère est top !

Donc, au lycée, elle rencontre une peste (quelle surprise...) et Nick Colt, le gars musclé, mignon et mystérieux qui semble la protéger. Franchement, j'ai trouvé Nick d'un plat, mais d'un plat… et ça ne s'arrange pas avec le temps. C'est même pire, il perd petit à petit le peu de charme et de mystère qu'il entretenait. Heureusement, Zara se fait également deux amis : Issie et Devyn. Ces deux-là, en revanche, je les ai tout de suite adoptés, et j'ai bien envie de savoir ce qu'ils vont devenir par la suite.
Il y a une chose qui m'a bloqué : j’ai trouvé qu’il y avait une surabondance de "Ça craint", de "OK" et de "Cool". Et qu'ils soient jeunes n'excuse pas le fait de les utiliser aussi souvent. Ça m'a hérissé les cheveux sur la tête !

Mais j’ai accroché malgré tout, parce que le mystère des disparitions m'intriguait et que je trouvais le sujet des lutins original. Ça me changeait des vampires. Même si, à un moment, je me suis demandée comment il était possible de croire aussi rapidement à l’existence de lutins, ça m’a vraiment paru incohérent.
Heureusement, c'est un livre qui se lit facilement, le style est plutôt simple et léger, et le fait que Zara soit la narratrice m'a fait entré rapidement dans son monde.
L'énumération des phobies à chaque début de chapitre et même dans le livre est très intéressant aussi.

Cependant, une fois le livre refermé, j'ai eu une impression bizarre d’inachevé. Le monde est vraiment tout petit, étriqué, et les lutins sont à peine survolés, on ne rentre pas vraiment dans leur monde. Il y avait  trop peu de contenu et c’est ce que j’aurais voulu. Même les métamorphes sont peu abordés et peu nombreux. La fin est également trop rapide et trop facile.

EN BREF :

Si je devais résumer mon avis, ce serait : Mouais, bof... Mais je lirais bien la suite. Histoire de voir si le monde est approfondi, et pas juste parce que j’ai entendu parler d’un certain Astley ! (quelle piètre menteuse je fais…)

JAUGE DE LA TORTIONNAIRE :

LA TORTIONNAIRE VOUS EN DIT PLUS...

• Ce livre est le premier tome d'une saga en 4 tomes.